Barbeuk-Stock : le docu Wattstock 2007 enfin révélé

Il y a une dizaine de jours, lors du bien nommé « Barbeuk-Stock », Super5 nous ont ouvert les portes de leur intimité. En effet, les super-stars nous avaient invités à venir découvrir leur troisième spécialité : les saucisses au Barbeuk ! (1) Tout ça avec 300 de leurs potes les plus proches, directement dans leur « appart’ torride ». C’est ainsi que nous vous invitons à notre tour à suivre ce compte-rendu du Barbeuk-Stock.

Quand ils sont de passage en France, Super5 vivent dans un loft absolument honteux : 300m² au sommet de la ville, piscine à vagues, terrain de jokari, garages à ascenseur… Une partie de l’appartement est réservée au « musée », lieu qui réunit les artefacts ayant croisé la vie du groupe de légende et les différentes éditions du festival Wattstock. L’occasion de nous souvenir que le jeu Super5 sur SuperNES était une belle erreur vidéo-ludique (j’y avais malgré tout consacré quatre mois de ma vie pour entendre, à la fin, les voix digitalisées de Super5 dire « Le Rock avant tout » ; mais très honnêtement, j’ai longtemps cru qu’ils disaient « le requin vend tout »).

Le temps de prendre nos marques et de fouiller partout, le gros des invités était arrivé. Nous nous sommes alors réunis dans la salle de projection privée où nos stars nous ont présenté en avant-première top private collector exclu la perle cinématographique tant attendue :

Wattstock 2007 – le docu

Autant vous dire que ça tabasse sec. Rien qu’au niveau du casting, pas moins que les Hydroponiks, Super Jony, Brutal Deluxe, McMañuel, Sandrine, Antony Morrane… et Super5 évidemment ! Du beau monde pour revenir en détails sur l’un des plus gros festivals de l’histoire du Rock.

Nous aurons très bientôt l’occasion de vous livrer notre analyse détaillée du documentaire puisque, en fin de soirée, Super5 nous ont glissé à l’oreille cette petite phrase magique : « Au fait, ça vous dit de le diffuser sur votre site ? » Aaaaaahhh !!!! (2) Soyons patients, ça arrive dans quelques jours sur Le Rock Avant Tout.

À la fin du film, tout le monde était dans un état de transe proche de l’apoplexie. La source de bière qui jaillit naturellement dans la cuisine de Super5 nous a heureusement permis de reprendre nos esprits. Et lorsque les 130 kg de saucisses marinées sont arrivées, nous avons eu confirmation que Super5 avaient mis les petits plats dans les grands. Cerise sur le gâteau (ou plutôt « glaçage » sur le gâteau, ohohohoh) : des cupcakes-Super5 de toutes les couleurs – du moins, l’éventail chromatique essentiel – confectionnés amoureusement par des membres du fan-club. Yummi !

Nous étions vraiment comme à la maison avec Super5. Tout juste s’ils ne nous ont pas bordés et lu une histoire avant de partir.

Le groupe est passé à la vitesse supérieure en troisième partie de soirée. Amplis surchauffés, volume à 11, guitares en main, ils ont lancé un bœuf survolté. La plupart des stars du docu présentes à la teuf en ont d’ailleurs profité pour taper quelques impros avec le groupe (dont le batteur des Hydroponiks qui a une fois de plus légitimé son titre de « Tam-bourineur » de l’année 2010). Sans oublier certains fans élus des Dieux qui, quoiqu’un peu intimidés par leurs idoles, ont eu eux-aussi leur heure de gloire. Il faisait déjà chaud, c’est devenu bouillant.

Vous l’avez compris, Barbeuk-Stock fut un moment rare, largement de quoi nous faire oublier qu’on ne pourra suivre Super5 qu’au travers de nos télescopes durant l’édition 2010 de Wattstock sur la Lune.

Pour avoir vécu la soirée de l’intérieur (mhh…), on peut vous dire que le groupe est au meilleur de sa forme. A n’en pas douter, nos p’tits potes les aliens vont bien se régaler, les veinards.

(1) A ce propos, quand en saurons-nous plus sur leur mystérieuse deuxième spécialité : « la théorie des lianes », rencontre improbable mais brillante entre Tarzan et la théorie des cordes ?

(2) Après ça, j’ai dû prendre un bain froid en urgence pour éviter le claquage musculaire.

Wattstock 2009 – face B, c’était du Rock !!!

(ceci est la suite de cela)

Les membres de chaque groupe passent sur scène pour présenter leur vidéo. C’est beaucoup de pression mais Super5 tiennent à vérifier le résultat. Les clips se succèdent sous l’orchestration des Rockstars qui jubilent : « On n’avait pas vu un tel fourmillement de créativité depuis le Burning Man ! » L’audience est en ébullition.

Pour Bebop la guerre, le groupe de légende se prépare à assurer la musique en guise de final : « Ce morceau a été repris par les Ramones en 75. Je crois qu’ils l’avaient appelé Blitzkrieg Bop. Si c’était pour pondre un titre pareil, ils pouvaient garder l’original. » Fou rire général.

Dada – le roxor du staff technique – intervient sur scène entre deux rafistolages de plateau. Il lève alors une petite roche couleur carotte, d’allure singulière et dégageant une aura puissante. « On a retrouvé une clef usb orange dans les toilettes sèches. Si quelqu’un parmi… » « Belek ! » lance Super5 en oubliant qu’il crie dans le micro. L’onde sonore abat deux arbres derrière le public. Il jette un regard à son partenaire (mhh gay), réfléchit deux secondes et annonce : « En fin de comptes, ce sont les Hydroponiks qui vont jouer cette chanson. Nous, on revient juste après. » Les fans n’en demandaient pas tant ! Les Hydropo en special guests sur Wattstock 2009, yeepa ! Au pied levé, ils nous offrent une interprétation sensationnelle de Bebop la guerre. Pendant ce temps, Super5 restent planqués en coulisses. En train de se repoudrer le nez ?

À la fin du morceau, les Hydroponiks s’éclipsent humblement sous les ovations débridées des fans en furie. Les lumières se baissent. Un brouillard digne d’un loch écossais se lève. Derrière la fumée se dessinent deux silhouettes. « Super5 ! Super5 ! Super5 ! »

Ils apparaissent comme on ne les avait jamais vus. Super5, débardeur blanc à l’effigie du groupe, a gardé son bandana auquel il a ajouté un badge finement ciselé. Le jeans nonchalamment déchiré par une groupie surexcitée laisse entrevoir une rotule parfaite. Pour parfaire le tout : une paire de lunettes stroboscopiques chevauche son nez aquilin. Super5 quant à lui, tout à fait assorti à son instrument (mhh gay), a opté pour un full moumoute : mitaines et guêtres en fourrure blanche de sasquatch des Pyrénées – une tribu d’Espagne lui a fait cette offrande durant l’été, sur le pic Maldito, en l’honneur de sa « Pilumeta Grande » (intraduisible). Son t-shirt est celui de la première du groupe à New New York.

L’antenne médicale du festival est débordée : étourdissements, comas, autocombustions.

Les Rockstars s’avancent au devant de la scène. Leurs simples pas soulèvent la foule. Une vague scélérate vide la piscine.
— Cette clef usb qu’on a retrouvée contient un des clips de la Galette. On l’avait réalisé avec ce vieux routard de Phil.
— Une chance que ce clip ait été sauvé des flammes, parce qu’il déchire.
— Il s’intitule
Balançoire stellaire.
La clef s’envole vers l’ingé son, les projecteurs se braquent sur Super5, les amplis grésillent, les images dansent sur l’écran :

Durant le show, on aperçoit Brutal Deluxe, en pleurs. Sa présence met Super5 en transe, d’autant que ce vieux crocodile n’a pas versé une larme en 25 ans de carrière. Sandrine tente de toucher la main des Rockstars, mais vu le regard que lui lance Super5, elle aura bien plus en coulisses. Le guitariste joue à une fréquence tellement haute qu’une des vitres de la Super5 éclate. Les fans prennent une claque astronomique. Dans les étoiles. Nous y sommes.

Super5 concluent le morceau et quittent un public aux anges, sur ces mots :

It’s just Rock’n’Roll.

Fin.

(hé, vous avez vu ? On a relancé le compte à rebours)

(musique : Rock ‘n’ Roll Star de Oasis – Tous droits réservés)
(vidéo : tous droits réservés)

Il est parmi nous depuis la nuit des temps

Déjà qu’on est tous complètement barrés à propos de Wattstock (plus que deux jours !), vlatipa que, bombardement mental façon Apocalypse Now, la boite aux lettres du Rock Avant Tout reçoit ce matin cette vidéo :

Confirmation de l’existence du docu Super5 Wattstock 2007 !! Si on ne l’avait pas devant les yeux, on n’y croirait pas une seconde. À moins qu’il ne s’agisse d’un documentaire sur la cuisine amérindienne du 17ème siècle, il y a toutes les chances que ce soit les Hydroponiks en personnes, expliquant comment Super5 leur a donné le goût du Rock. Ça ne nous en dit pas plus sur la date de sortie mais la vache, c’est du lourd.

(vidéo : tous droits réservés)