Des briques pour le Rock

La planète est encore sous le choc après l’annonce de la séparation de Super5 il y a quinze jours. Ici et là, des fans commencent pourtant à relever la tête et se mobilisent pour manifester leur amour au groupe de légende.

La dernière initiative en date nous vient des 500 plus grands réalisateurs de brickfilms. Le projet : adapter au mot prêt le désormais classique Super5 : le roman d’une vie, une vie de folie (1300 pages tout de même…) (1).

La société Lego, qui s’est déclarée très émue par le split du groupe, a créé pour l’occasion deux figurines très très spéciales : le guitariste et le bassiste de Super5 !

« Nous mettons une brique à l’édifice pour la reformation du groupe » a déclaré le PDG de Lego.

Avec cette sortie, la société danoise en profite pour lancer une nouvelle série de figurines intitulée « Demi-Dieux » dans laquelle on pourra trouver, entre autres : Socrate, Matt Groening, Чингис Хаан, Machiavel, Richard Stallman, ou encore Damien Gely. Rien de moins.

(1) Sortie prévue en 2037.

En cadeau dans ce paquet

Les céréales au chocolat Blacky Balls viennent de lancer une opération intéressante pour les fans de Super5 : un paquet sur 725 contient une carte collector à l’effigie du groupe !

Évidement, toute l’équipe du fan-club avale des Balls à la chaîne depuis le lancement de l’opération (heureusement qu’on aime ça). Et devinez ce qu’il s’est passé vendredi ?! :

Il paraît que les autres sont tout aussi classes. Nos potes du fan-club slovaque en ont même eu une lenticulaire !! Enfin on demande à voir parce que, pour voir double, ils n’ont en général pas besoin de technologies très pointues…

À raison de 4 paquets de Blacky Balls ingurgités quotidiennement par chaque membre du fan-club, on devrait avoir collecté toutes les cartes d’ici 2 mois et demi. Ça passe, non ? (à moins que notre sang ne devienne tout choco d’ici là)

Un phénomène inexpliqué (enfin, pas pour tout le monde…)

C’est à la mi-septembre que le quotidien Новиот детективски a rapporté les faits, dont voici la traduction (parce que direct en macédonien, ce serait un peu chaud).

Il est une église au fin fond du massif des Dinarides. Le bâtiment ne paie pas de mine : un extérieur vétuste et des abords froids. C’est sur ces lieux mystiques et emplis d’un puissant magnétisme religieux qu’est survenu un phénomène auparavant jamais observé.

Au matin du 9 septembre 2010, Трајко Наум, jardinier de son état, entre dans l’église qu’il connaît tant et dans laquelle il travaille depuis tout juste 73 ans. Il décrit cette journée comme « ayant un parfum de changement. » Alors qu’il s’avance dans le chœur, il entend une mélodie qui résonne dans les pierres, le genre d’air qui vous reste dans la tête. Cherchant son origine, il se met à fureter dans les travées. C’est alors que son regard tombe, intrigué, sur l’icône du Christ :

« Je n’ai pas su tout de suite ce qui avait changé. On en a discuté avec mon collègue Борис et il semblerait que ce soit la moustache… »

Pour le docteur Darcq, magnéto-LoLantologue à l’université de Louvain-la-Grosse, c’est une évidence : « Les vibrations observées la veille au soir un peu partout sur Terre ont pu faire pivoter des pigments du tableau. Certains pigments sont plus fragiles que d’autres. Rien d’extraordinaire. » Tous les avis sont pourtant loin d’être aussi tranchés : « Cette histoire mérite qu’on poursuive les recherches » , explique Ichka Bogdanal. « Des tests plus approfondis sont en cours. Ce qui est déjà certain, c’est qu’il n’y a pas écrit ‘le clos du Rock’ sur ce livre. »

Jusqu’aux plus hauts niveaux du pouvoir, les réactions ne manquent pas. Le pape Benoît XVI aurait ainsi déclaré en off : « Autant j’étais influençable quand j’étais ado, autant je ne veux pas croire que le concert de deux péquenots ait pu provoquer un truc pareil ! » De son côté, Christine Broutin estime que « les caricatures de Mahomet, cela m’était bien égal. Mais le Christ faisant les cornes du diable, quel blasphème ! Encore ce satané death metal qui pervertit nos jeunes ! »

Wattstock 2010 en direct de la Lune

Wattstock 2010 se situa cette année bien au-delà de la stratosphère puisque ce fut… sur la Lune !

Nous étions nombreux hier soir à observer le ciel avec nos télescopes pour suivre l’évènement. Difficile de voir quelque chose, avouons-le, à l’exception bien sûr du final qui a fait apparaître le chiffre « 5 » à la surface de l’astre. Franchement, quand ça a pété, on y voyait comme en plein jour. Ça m’a permis de retrouver mes clefs.

Malgré les quelques 380 000 kms de distance, nos cœurs ont vibré au rythme de Super5. Des gardes-côtes ont même rapporté que le pouvoir d’attraction de la Lune lors du concert avait engendré des marées d’une hauteur rarement observée.

Après ce nouveau pas dans l’histoire du Rock, une seule question occupe maintenant nos esprits : que nous réserve le groupe de légende pour l’édition 2011 ?