Wattstock 2009 – face B, c’était Super !!

(ceci est la suite de cela)

À l’image d’un Téléthon organisé sous acide, tous les fans se mettent à l’action. Réaliser le vidéo-clip d’un morceau de Super5, c’est le genre de truc qui donne des ailes ! Nous prenons la température sur les différents lieux de tournage :

J’ai fini par faire une scène où je mange mon enfant. C’est aussi ça le cinéma.

Flo, en plein raccord maquillage pour Majorette en ville

Pour moi faire l’amour avec des animaux, c’est comme faire du vélo d’appartement. Ça change mais ça ne va pas plus loin.

François, réfléchissant à son personnage de En Croco

On s’est vraiment cassé le ciboulot. Chaque élément vient en réponse d’un élément de la scène précédente.
L’éclairage à la lampe-torche ? Notre hommage à Gondry !

Vincent, sur la table de montage de À l’époque ça belekait

Je me mettais de la bombe lacrymo pour les scènes où je devais pleurer, c’est dur. Mais je devais bien ça à Super5.

Marlène, buvant un chocolat chaud après le final cut de Boite à benco solaire

Au début j’avais écrit « et moi tu creuses… » mais ça voulait rien dire ! lol

Titus, nettoyant son arme sur Bientôt la lune

Le plus dur dans les scènes de moto, c’est la béquille.

Hard Rider, en train de tailler les rosiers de 1er décollage

C’est la première fois que je participe à un festival de cette ampleur, c’est hallucinant ! D’habitude, je fais Johnny ou Gold. Ils n’ont pas besoin d’autant de matos, j’entends par là…

Fou, techkos sur Wattstock

Il est grosso modo 21h30. Tout le monde est arrivé au bout de son film pile-poil, l’occaz’ pour chacun de relâcher la présssssionnnn et d’enchaîner en douceur sur le Gran Finale !

(la suite et fin ici)

Wattstock 2009 – face B, c’était puissant !

(ceci est la suite de cela)

Ni une ni deux, mais cinq : la voiture fend la foule pour venir se placer près de la scène. Super5 montent sur le toit de la caisse et irradient de leur présence. Nous sommes bien loin des amplis 900 000W du fake-Wattstock se déroulant à 11 000 kms de là.

Super5 porte son bandana bleu bandant des soirs de première et sa ceinture fétiche chromée aux couleurs de l’aigle afghan. Pour parfaire le tout, le t-shirt offert par Max Cavalera en 1999 moule à la perfection son corps cuivré. Super5 quant à lui a enfilé son jeans de d’habitude (on ne lui en connaît pas d’autre) surmonté d’un vêtement vert fluo, visiblement fait main. Sa crinière de félin nous donne l’envie de tuer un coiffeur et fait germer en nous la graine de la rébellion.

« Nous allons vous montrer un truc sur lequel on se donne depuis un an. Certains ici sont peut-être déjà au cour… » « C’EST LE PROJET GALETTE ! » hurle Victor la voix tremblante. « En effet fan, tu peux lâcher ma jambe maintenant. Dans cet ordi, il y a un disque dur. Et sur ce disque dur, il y a des clips, des clips à vous cimenter le cul sans coffrage. Vous avez déjà entendu parler de Gene Kelly ? Ben il a fait un clip pour nous. » Les visages s’illuminent.

Pendant ce temps, Super5 allume les machines pour envoyer le bébé sur l’écran géant. « Gene Kelly, mais pas que lui : Roméro, Gondry et d’autres. Tous les plus grands ont accepté de pondre un clip pour ce projet énorme. » Alors que Flox amorce un « cmb », une fumée folle et une détonation inquiétante surgissent derrière Super5. C’est l’ordi qui flambe ! Super5 fonce chercher de quoi arrêter les flammes et revient avec rien de moins qu’une masse !

La machine ferme bien sa gueule désormais mais Super5 réalisent qu’elle était la seule à contenir les masters des clips du projet Galette… oups :/ L’inquiétude se lit dans les yeux des fans.

Rien à battre ! Super5 enchaînent immédiatement, comme s’ils venaient de péter une corde en plein live : « bon les gars… EST-CE QUE VOUS ÊTES CHAUDS POUR FAIRE DU CINÉMA !?!! On a trois heures pour tout refaire » car tout devra partir pour la presse à dvd dès le lendemain matin.

Se fiant à leur mémoire et avec les moyens du bord, Super5 nous embarquent pour réaliser en prise directe BeBop la guerre, le clip de Gene Kelly. Un résultat plutôt honnête vu le degré d’improvisation :

Il n’en faut pas moins pour qu’on ait toutes et tous envie de prendre la caméra, Super5 l’ont compris (et n’ont de toutes façons pas le trop le choix vu le temps qu’il reste…). C’est ainsi qu’ils nous offrent l’opportunité de faire ce dont tout fan a un jour rêvé : réaliser lui-même le clip de ses idoles.

(la suite ici)

(musique : Blitzkrieg Bop de The Ramones – Tous droits réservés)
(vidéo : tous droits réservés)

En Croco

…une vedette au sommet ! C’est tellement de bonheur de voir Jean-François Porry se remettre au cinéma. Super ! Il nous manquait tellement. Bouhouhou… C’était presque aussi fort que la fois où Cricri et Johanna se sont remis ensemble à la salle de répét’, extra ! Ou quand est sortie l’édition collector de « Un indien dans la ville ». Wahou !

On ne veut pas vous dévoiler la fin mais c’est tellement beau : il y a une histoire d’amour avec un animal ! Yougi !

Ok Podium, n°16, octobre 2009

(musique : Reptilia de The Strokes – Tous droits réservés)
(vidéo : tous droits réservés)

Majorette en ville

…une jambe dans la bouche. George Romero revendique pleinement l’appartenance de ce clip à la saga des Morts-vivants. En effet, même si le format change, l’esprit est là.

Du haut de ces 69 ans, le maître envoie toujours la purée, teintée de Rock et d’hémoglobine. Des crânes de zombies défoncés à la guitare électrique, c’est « Majorette en ville » !

L’Écran Fantastique, n°647, septembre 2009

(musique : Suffragette City de David Bowie – Tous droits réservés)
(vidéo : tous droits réservés)