(photo : © Alex Girard – Do What The Fuck You Want To Public License)
Ponik’s Club
Ponik’s Club : Le Guy black-listé
L’annonce il y a quelques jours de l’installation du Ponik’s Club à Bon Rebouriquet a fait bondir le maire de la commune. « Pas question que ce flibustier de Le Guy remette les pieds ici ! » a-t-il fulminé dans les pages de La Dépêche à la Mouche.
En effet, les Hydroponiks ont été assez couillus de vouloir ramener Le Guy en ces terres, alors que les habitants commencent tout juste à retrouver leurs esprits et à remettre le château en état.
Une rancœur que Le Guy lui-même préfère finalement ne pas raviver. Il fait savoir ce matin sur les ondes de Radio Trinidad que « si c’est pour finir enduit de goudron et recouvert de plumes, je vais peut-être rester sur mon île. »
Une tête est tombée, mais pas d’inquiétude : le reste du troupeau est toujours au galop vers le Ponik’s Club.
(illustration : Wanted © Guilhem – Licence Art Libre)
Ponik’s Club : configuration « Pur Sang »
Les bonnes nouvelles s’enchaînent à l’approche de l’inauguration du Ponik’s Club. On savait déjà l’évènement parrainé par Super5. Voilà maintenant que les Hydroponiks annoncent qu’ils seront 6 sur scène !
« Au départ, on envisageait une config’ resserrée pour le Ponik’s Club : 2 grattes, 1 basse et 1 batterie » explique Dad-A. « Puis au fil des répèt’, on ne sentait venir qu’une demi-molle. Ça ne collait pas avec ce qu’on recherchait. » Les Hydropo ont donc opté pour la configuration dite « Pur Sang » : ils ont fait appel à Sowatt au chant et à Zed… derrière une deuxième batterie !
Tous deux sont des membres importants de la famille Hydroponiks. Sowatt avait électrisé la tournée « Le Long du Rideau de Fer » début 2012 (son solo a cappella sur Où est check-point Charlie ? reste dans toutes les mémoires). Quant à Zed, plus besoin de présenter celui qui avait déclaré lors d’une interview à Pékin : « Respect les mecs. Je n’aurais jamais imaginé que les baguettes servaient aussi à manger. » Son jeu tribal promet de faire léviter le public.
Deuxième info importante : le Ponik’s Club migre en dernière minute à Bonrepos-Riquet (rebaptisé Bon Rebouriquet pour l’occasion). Même si les travaux étaient déjà bien avancés à Balma, les Hydropo ont préféré tout redémarrer dans un lieu plus grand. « Du coup, ça sentira un peu la peinture fraîche » s’amuse Foutrax. « Mais la config’ Pur Sang a besoin de place. Il fallait un truc à la mesure de nos ambitions. » (cmb) Surtout quand on sait que Super5 seront de la partie. 😉
Ponik’s Club : l’interview bien montée des Hydroponiks
Plus que quelques semaines avant l’inauguration du Ponik’s Club, l’évènement Rock de la rentrée (parrainé par Super5 !!). Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer les stars – et organisateurs – de la soirée : les Hydroponiks. Rencontre avec une sacrée écurie de Rockeurs.
Salut les Hydroponiks. Merci de répondre à nos questions. On vous connaît finalement assez peu. Pouvez-vous vous présenter pour les lecteurs du Rock Avant Tout ?
Foutrax : Foutrax, fanachiste du bassiste de Super5. Il m’a donné l’envie de tenter une carrière. On me dit guitariste frustré à cause de cette fichue 5ème corde mais c’est bien évidemment faux.
Dad-A : Dad-A, ancienne star du X. Je me suis reconverti dans la musique en ayant vu Super5 en live lors d’un salon de l’érotisme au Pérou. J’ai carrément bloqué sur le guitariste : j’me suis dit « mec, suffit juste de maîtriser un autre type de manche » .
Le Guy : Hydropoguy, The Guy, trois bras. Wesh, tout a commencé à un concert de Super5 au Zénith de Toulouse quand j’étais ado. J’ai pris une claque. En sortant je voulais taper… il fallait que je tape. Je ne savais pas encore où, mais ça allait venir.
Yo : J’ai rejoint le groupe depuis peu de temps. J’ai rencontré Foutrax dans la rue, il était en train de vomir ses boyaux, appuyé contre sa basse en équilibre, sous excès de vodka-dragibus… J’vous jure ! Et là il me dit qu’il est bassiste ! J’ai trouvé ça énorme. Et bam ! Il m’a regardé, il a vomi. Il m’a encore regardé – ou du moins il a cru me voir – et il a vomi. C’est là que j’ai pris ma gratte et ma mallette magique.
Vous avez fait quelques concerts à l’étranger, vous pouvez nous en parler ?
Yo : Le meilleur moment était au sommet de l’Himalaya avec tous les moines bouddhistes en train de secouer leur tête. Mec, y’avait tellement pas d’oxygène là-haut que des roadies nous envoyaient de l’oxygène avec des pompes à vélo ! Aweeeeesomeeee !
Foutrax : À vrai dire, j’ai quelques souvenirs très confus. Des visages, comme ça, qui me reviennent de temps à autre. Je me souviens surtout d’odeurs plus que d’anecdotes précises.
Dad-A : Parfois, j’ai du mal à me souvenir de mon pays natal. On bouge énormément c’est vrai : New-York en Angleterre, Rome au Mexique ou même Melun à la frontière Canada–Espagne. Des moments inoubliaux [sic].
Le Guy : C’est vrai qu’on voyage pas mal, mais de là à te dire où !? Chaque morceau est un peu un trip, selon le public ou le contexte. Parfois tu te retournes, tu vois les yeux de cette asiate au premier rang et tu te rappelles le Vietnam, alors tu fais la guerre à ta batterie. Parfois tu vois la tête de Foutrax qui roule des yeux, et là tu sais plus où t’es.
En parallèle de votre carrière de Rockeurs, vous êtes célèbres pour avoir tourné la plus longue scène porno de l’histoire du cinéma : une prise de 87 heures. C’était sans truquage ?
Dad-A : À raison d’un pack de bière chacun par heure, j’avoue que je m’en souviens plus trop.
Foutrax : Mon manager refuse que je réponde mais je vais vous dire puisqu’on est entre nous : on est allés à Pompéi sur les traces d’un groupe qui a fait quelques premières parties de Super5 dans les années 70. Les psychotropes étaient à la mode en ce temps-là.
Le Guy : Je peux pas dire. C’est comme si tu demandais à Nadal s’il ne mange que des Bio de Danone.
Yo : C’était énorme tu veux dire ! On n’avait tellement pas le temps d’aller chier ou pisser que la NASA nous avait donné des sondes urinaires ! Étrangement, Foutrax a bien aimé ces 87 heures…
Votre grosse actu du moment est bien évidemment le Ponik’s Club, un nouveau lieu que vous inaugurez le 8 septembre. Vous pouvez-nous en dire plus sur le concept ?
Foutrax : Révisez vos classiques.
Le Guy : Non. Ou alors juste : « ride mon beat, touch the ponik. »
Yo : Tu vois le Whisky a Go Go à L.A. ? Ben c’était rien à côté !
Dad-A : Si tu veux en savoir plus sur le concept suffit de demander : c’est une représentation générale et abstraite de la réalité d’un objet, d’une situation ou d’un phénomène. Il n’est toutefois pas exactement synonyme de « notion » car plus abstrait.
À votre avis, pourquoi est-ce que je tiens cette chaussure dans ma main ?
Yo : Parce que tu es grand et blond et qu’elle est noire ?
Foutrax : Pour éviter de l’avoir sur la tête évidemment !
Dad-A : Ou parce que si un jour c’est celle d’un membre de Super5 que tu as dans ta main, il ne faudra pas la lâcher.
Le Guy : Ou bien c’est au cas où je m’étouffe avec ce bretzel ?
Une question pour Le Guy [ndlr : batteur des Hydroponiks] : vous êtes récemment parti à la recherche du secret de l’Île aux Singes. Vous pensez être de retour à temps pour l’ouverture du Ponik’s Club ?
Le Guy : Ouais, je suis parti chercher l’inspiration dans la mer des Caraïbes, une sorte de retraite spirituelle. J’avais l’impression d’avoir fait le tour de tout ce qui était humainement possible, tu vois. Je ne peux pas trop en parler mais je cherche un artefact très ancien… Bon, si tu insistes, disons qu’une légende parle de peaux humaines tatouées, des peaux d’enfants vaudou ou un truc du genre… Imagine le pur son sur ma drum !! Enfin bref. Mais ne vous inquiétez pas, je reviendrai.
Sacré bonus pour ce Ponik’s Club : Super5 en parrains de la soirée ! Comment ça s’est passé ? Ils vous l’ont proposé spontanément ?
Dad-A : Je pense qu’ils ont vu en nous un potentiel, une envie, un désir. Ou plutôt une chaleur, une émotion, un feeling… Ou simplement une caresse.
Yo : En fait, ils ont écouté une de nos démos pendant 56 heures et 42 minutes non-stop. Ils ont kiffé grave !
Foutrax : Pour résumer, ça s’est passé comme ça : :-B) ? :-B) !
La question nous brûle (toutes) les lèvres : vous prévoyez de faire monter Super5 sur scène durant la soirée ?
Foutrax : Hé Super5, franchement ? :-B)
Le Guy : J’en sais putain de rien mais ça me ferait kiffed, pas toi ?
Yo : En fait, vu leur penchant prononcé pour l’absinthe, on veut bien les faire monter sur scène, mais la vrai question est : ne vont-ils pas plutôt ramper sur scène ? That’s the question!
Dad-A : Préparez des glaçons et du Dermophil Indien parce que ça risque de brûler encore un petit moment.
Pour finir, un message à faire passer à vos mamans ?
Foutrax : Merde. ©
Dad-A : Foutre.
Le Guy : Beat.
Yo : Bam ! ©
Et bien, un grand merci les Hydroponiks. Autant vous dire qu’il nous tarde le 8 septembre !
(la transcription de cette interview a été relue et approuvée par les Hydroponiks avant publication)
Bienvenue au Ponik’s Club !
Après les nombreuses rumeurs dont nous vous parlions il y a quinze jours, voilà du concret : le 8 septembre, les Hydroponiks ouvrent un bar-Rock baroque à Balma, lieu qui selon leurs dires sera « un vivier à connards, mais avec de la bonne zik » . Rien que ça !
La nouvelle ne vous aura pas échappé si vous habitez Balma, car la ville est littéralement sous les flyers. Et tous les murs sont recouverts d’affiches annonçant l’inauguration :
En tant que fans de Super5, nous sommes bien évidemment ravis de la nouvelle, les Hydroponiks étant les meilleurs fils spirituels du groupe de légende.
À en croire l’affiche, Super5 seront présents à l’inauguration. Une information qui a interloqué la sphère musicale puisque – comme chacun sait – le second samedi de septembre est la date habituellement retenue par nos héros pour Wattstock. Comment concilier les deux évènements ? Immédiatement interrogés par un journaliste de The String, Super5 ont répondu : « Ah ouais merde, en fait c’est annulé, on a filé notre parole pour la teuf des Hydropo. Venez là plutôt, ça va être fendard ! »
C’est clair qu’on vient ! Et il est probable que beaucoup de monde se rende aussi au Ponik’s Club ce 8 septembre.
Nous avons encore peu de détails sur la soirée. Les Hydroponiks ont promis de nous accorder une interview dès leur retour des îles Shetland. Alors rendez-vous très prochainement sur ce blog !